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News 2011

Pour résister au stress, pensez aux fraises

Une étude, menée par des chercheurs italiens et espagnols a démontré que les fraises stimulaient de manière significative la réponse des globules rouges au stress oxydatif, un déséquilibre qui est associée à de nombreuses pathologies.

Publié le 23/06/11

Fraise

Lors d’une étude récente, il a été demandé à un groupe de bénévoles de consommer un demi-kilo de fraises chaque jour pendant deux semaines afin de démontrer que la consommation de ce fruit améliorait la capacité antioxydante du sang. 

Un ravier de fraises par jour

Chaque jour, l’équipe de recherche italo-hispanique constituée de Sara Tulipani et ses collègues donné 500 grammes de fraises de la variété « Sveva » à 12 volontaires sains. Des échantillons sanguins ont été prélevés chez les bénévoles après quatre, huit, 12 et 16 jours ainsi qu’un mois plus tard.

L’analyse de ces échantillons montrent que la consommation régulière de fraises permet d’améliorer la capacité antioxydante du plasma sanguin et également la résistance des globules rouges à l'hémolyse oxydative. 

Mangez des fraises

Il semble donc que certaines variétés de fraises rendaient les érythrocytes plus résistantes au stress oxydatif. Les scientifiques affirment que cette découverte pourrait être d'une importance capitale si l'on tient compte du fait que ce phénomène peut conduire à des maladies graves.

L'équipe est en train d'analyser les variations engendrées par la consommation de plus petites quantités de fraises (la consommation moyenne tend à être un bol de 150g ou 200g par jour). 

Les fraises s’avèrent donc être des aliments intéressants à intégrer dans une alimentation équilibrée ne serait-ce déjà que comme l’une des cinq portions de fruits et légumes devant être consommées quotidiennement.

Alexandre Dereinne, diététicien

Référence:

Tulipani S, Alvarez-Suarez J, Busco F, et al. Strawberry consumption improves plasma antioxidant status and erythrocyte resistance to oxidative haemolysis in humans. Food Chemistry, 2011; 128 (1): 180.
DOI: 10.1016/j.foodchem.2011.03.025

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