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News 2010

Le pamplemousse à la rescousse!

La naringenine, un antioxydant dérivé de la saveur amère de pamplemousses et autres agrumes pourrait avtiver le brûlage d’acides gras tout en augmentant la sensibilité à l'insuline, processus qui se produit naturellement au cours de longues périodes de jeûne. 

Publié le 01/09/10

pamplemousse

Une équipe de chercheurs de l'Université hébraïque de Jérusalem et du Massachusetts General Hospital (MGH) signalent que la naringénine pourrait imiter les actions d’autres médicaments, tels que le fénofibrate, un réducteur du taux de lipides et la rosiglitazone, un anti-diabétique, offrant les avantages des deux. 

Activatrice de protéines

Le foie est le principal organe responsable de la régulation de la teneur en glucides et lipides dans le sang. Après un repas, les glucides contenus dans le sang activent les récepteurs LXRα ce qui provoque la synthèse hépatique d’acides gras pour le stockage à long terme. Durant le jeûne, ce processus est inversé, les acides gras sont libérés par les cellules adipeuses, activent les récepteurs PPARα dans le foie, et sont transformés en corps cétoniques. Un processus similaire, impliquant des récepteurs PPARγ, augmente quant à lui la sensibilité à l'insuline. 

Il semble que la naringénine agisse par le biais de l’activation d’une famille de petites protéines, appelées récepteurs nucléaires, connues pour aider le foie à éliminer les acides gras.

Ainsi l’activation des récepteurs PPARα et PPARγ est augmentée, tandis que les récepteurs LXRα sont bloqués. Le foie se comporte donc comme si le sujet jeûnait durant une longue période, en décomposant les acides gras plutôt en lieu et place des hydrates de carbone.

Déjà connue pour ses bienfaits!

Très tôt, la naringénine, un flavonoïde conférant au pamplemousse son amertume avait déjà été identifié comme pouvant permettre la diminution du taux de cholestérol et améliorer certains symptômes associés au diabète.

Si les résultats de cette nouvelle étude, menée sur des rongeurs, s'étendent à des patients humains, la naringénine pourrait devenir indispensable dans le traitement de l'hyperlipémie, du diabète de type 2, et peut-être même du syndrome métabolique.

Adrien Loreis, diététicien

Référence

Goldwasser J, Cohen PY, Yang E et al. Transcriptional Regulation of Human and Rat Hepatic Lipid Metabolism by the Grapefruit Flavonoid Naringenin: Role of PPARa, PPARc and LXRa. PLoS ONE, 5(8): e12399 DOI: 10.1371/journal.pone.0012399

http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0012399

Article en anglais consulté en août 2010.


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