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News 2002
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Ah, la soupe…

L’expression populaire “ gros plein de soupe ” est-elle trop abusive ? On peut le croire en regard des résultats obtenus dans un protocole satellite Unox-Knorr de l’étude SUVIMAX.

Par Nicolas Rousseau

News du :
24 Janvier 2002

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Aliment séculaire, la soupe n'a pourtant plus l'aura culinaire de nos ancêtres. En effet, la consommation de soupe à l'échelon national (21 litres par personne par an, soit 84 portions de 250 ml) est largement en dessous de la moyenne mondiale (35.5 litres par an).

Malgré tout, en 2001, le marché de la soupe a connu dans notre pays une croissance de 4.2%. Un retour en grâce qui est bienvenu au vu des données scientifiques récentes publiées sur les effets bénéfiques de cet élixir de légumes. En effet, un protocole satellite Unox-Knorr de la très grande étude de population française SU.VI.MAX. (pour suppléments en vitamines et minéraux anti-oxydants), qui constitue une véritable banque de données sur l'alimentation et la santé des français, montre des bénéfices importants d'une consommation régulière de soupe.

Un poids corporel plus faible

Cette étude, réalisée auprès de 5000 personnes, révèle, tant chez la femme que chez l'homme, que les consommateurs assidus (5 à 6 fois par semaine) de soupe (industrielle et/ou faite maison) ont une corpulence plus faible, devant les consommateurs réguliers (3 à 4 fois par semaine) et occasionnels (0 à 2 fois par semaine). Les auteurs de l'étude expliquent en partie cette relation par l'effet rassasiant de la soupe qui provoque une ingestion moindre de calories (principalement de graisses) au cours du souper. Cet effet satiétogène se prolonge durant une partie de la nuit, si bien qu'au réveil, la faim est exacerbée chez le grand amateur de soupe qui ingère un copieux petit déjeuner. Outre un effet sur le poids, la consommation de soupe contribue donc également à une meilleure répartition d'énergie au cours de la journée.

La soupe a du cœur

En outre, plus la fréquence de consommation de la soupe était assidue dans cette population, plus le taux sanguin de cholestérol était également bas (inférieur à 213 mg/dl), c'est-à-dire proche des valeurs reconnues comme souhaitables pour la prévention des maladies cardio-vasculaires (200 mg/dl). Des données intéressantes lorsque l'on sait que 4 belges sur 10 affichent un taux de cholestérol qui augmente ce risque (plus de 240 mg/dl).
La soupe contribue enfin à augmenter de manière significative les apports en précieux composés anti-oxydants que sont la vitamine C et les caroténoïdes chez les consommateurs réguliers et assidus, par rapport aux consommateurs occasionnels. Les grands consommateurs de soupe voient également à la hausse leurs apports journaliers en d'autres nutriments essentiels que sont la vitamine B9, le fer, et le calcium. Autant de raisons donc pour boire plus régulièrement un bon bol de soupe, quelle que soit la saison…

Nicolas Rousseau
Diététicien Nutritionniste

D'après la conférence de presse de Unilever BestFoods, Bruxelles, 21 janvier 2002

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