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Les vitamines B ne protègent pas le coeur

Par Nicolas Guggenbühl

" HEALTH & FOOD " numéro 76, Mars/Avril 2006

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L’homocystéine fait l’objet de bien des attentions ces dernières années, en particulier pour son rôle pressenti dans les maladies cardiovasculaires. Et c’est précisément parce que 3 vitamines du groupe B (la B6, la B9 et la B12) sont impliquées dans l’épuration plasmatique de ce composé que ces nutriments suscitent aussi un intérêt renouvelé. Mais encore fallait-il prouver que l’administration de ces 3 vitamines B, à des doses sensiblement plus élevées que ce qu’apporte l’alimentation, donne des résultats en terme de morbidité ou de mortalité cardiovasculaire. Ce qui ne semble pas être le cas…

L’étude HOPE 2, portant sur plus de 5000 personnes avec un risque cardiovasculaire élevé prenant soit un placebo, soit un trio de vitamines B pendant une durée moyenne de 5 ans, n’apport pas les résultats escomptés (malgré la signification de Hope, à savoir espoir !) : bien que le groupe « vitaminé » affiche une légère réduction de l’homocystéinémie, les auteurs ne relèvent aucune différence significative dans la mortalité cardiovasculaire, la survenue d’infarctus du myocarde ou d’accidents vasculaires cérébraux.

N.G.

Référence:
HOPE (2). N Engl J Med 2006;354.

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