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Sélénium : le poisson bat la levure

Par Nicolas Guggenbühl

" HEALTH & FOOD " numéro 63,
Janvier-Février 2004

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Le poisson est, au même titre que la viande, un aliment qui affiche une teneur en sélénium plus qu’honorable. Mais encore faut-il que cet oligo-élément soit absorbé et retenu par l’organisme. C’est précisément pour éclaircir ce point que des chercheurs ont évalué la biodisponibilité du sélénium de la truite (marquée), de levure séléniée (marquée) et d’isotope marqué de sélénate. Les investigations ont été menées dans deux centres différents, l’un à Norwich au Royaume-Uni, l’autre à Zeist (TNO), aux Pays-Bas. Chaque source de sélénium marqué (poisson, levure ou minéral), a été consommée par 35 hommes adultes au cours de 4 repas pris en 2 journées consécutives. Les auteurs ont ensuite mesuré la présence de l’isotope stable dans fèces et dans les urines, afin d’évaluer l’absorption apparente et la rétention. Il ressort de cette expérience que c’est le poisson qui affiche la meilleure biodisponibilité, devant le sélénate puis la levure. L’expérience montre aussi que la cuisson du salmonidé n’affecte pas la biodisponibilité du précieux oligo-élément.

Nicolas Guggenbühl

Fox TE et al. Eur J Clin Nutr 2004;58(2):343-9.

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