.
 

Archives > N°97 > article
article précédent image suivante

Intéressant, ce féculent!

Le riz, aliment de base de pas moins de 34 pays à travers le monde présente bien des avantages sur le plan nutritionnels. Il est commercialisé sous une multitude de formes diverses et variées, qui présentent chacune des avantages bien particuliers sur le plan nutritionnel.


Health and Food

97 Vacances 2009

imprimer l'article

La consommation de riz permet de couvrir nos apports non seulement en énergie, mais également en nutriments, vitamines et minéraux. Au niveau des macronutriments, il constitue dans un premier temps une excellente source de glucides complexes, ceux-ci devant représenter la majeure partie de notre apport calorique quotidien sous la forme de glucides. En effet, une portion de 60g de riz blanc cru contient environ 46g d’amidon, ce qui représente la même quantité que 300g de pommes de terre. Pauvre en lipides, il représente un allié de choix pour les personnes souhaitant garder la ligne. Enfin, les protéines du riz présentent l’avantage d’être particulièrement digestibles.

Compagnon de l’équilibre
Le riz, surtout lorsqu’il est consommé sous forme complète, contribue à nos apports journaliers en fibres. Celles-ci, majoritairement insolubles, sont capables de retenir une grande quantité d’eau ainsi que de donner du volume et du poids aux selles, facilitant de cette manière le transit intestinal. L’idée que le riz constipe est donc une idée fausse.

Le riz blanc est quant à lui riche en « amidon résistant ». Celui-ci arrive intact dans le gros intestin et y est dégradé par la flore bactérienne. La fermentation microbienne en anaérobiose de l'amidon résistant dans le côlon produit entre autres des acides gras à chaîne courte (acétate, propionate et butyrate). Ces acides gras sont absorbés à partir de la lumière intestinale dans les cellules épithéliales du côlon et fournissent 60 à 70 % de l'énergie qui aurait été disponible si les glucides avaient été absorbés sous forme de glucose dans l'intestin grêle.

Cette céréale contient des quantités raisonnables en vitamines, notamment en vitamines B1 (action au niveau du métabolisme glucidique, de la transmission de l’influx nerveux,…), B2 (rôle indirect dans la transformation métabolique de divers substrats alimentaires) et PP (précurseur d’enzymes impliqués dans des réactions du métabolisme cellulaire). En matière de minéraux, notons la présence de magnésium et de phosphore. Le premier jouant un rôle important dans la contraction musculaire, la transmission de l’influx nerveux ainsi que dans la synthèse des protéines, le second intervenant entre autre dans le métabolisme des protéines, glucides et lipides sous la forme de phosphates.


Prenez-en de la graine !
Selon l’enquête nationale de consommation alimentaire belge réalisée en 2004 par l’Institut de Scientifique de la Santé Publique, la part énergétique des glucides dans l’alimentation des adultes âgés de 19 à 60 ans s’élève à 44,6 % pour les hommes et 46,0 % pour les femmes. Ces chiffres sont sensiblement inférieur aux recommandations nutritionnelles, celles-ci suggérant une contribution d’au moins 55 % de l’apport énergétique total. La consommation de riz peut permettre d’atteindre cet objectif car ce dernier peut être consommé à tous les repas et sous toutes les formes. Il peut aussi bien entrer dans la composition de plats consistants, comme féculent d’accompagnement, qu’être présenter en entrée (par exemple sous la forme de sushis) ou en dessert (riz au lait, riz condé, gâteaux de riz). Il peut être aussi bien être dégusté chaud que froid et en toute saison. Quoi de plus rafraîchissant qu’une salade de riz accompagnant un barbecue. De plus, il existe une incroyable variété de choix de riz disponibles dans le commerce ayant chacune une particularité au niveau culinaire : les riz thaï, basmati ou siam, parfumés, accompagnent à merveille les plats asiatiques ; le riz complet, particulièrement rassasiant ; le riz rond permettant de réaliser de succulents risottos, …


riz, féculent

La Rédaction

Références

Conseil Supérieur d’Hygiène.
Recommandations nutritionnelles pour la Belgique (Révision novembre 2006).
https://portal.health.fgov.be/pls/portal/docs/PAGE/INTERNET_PG/HOMEPAGE_MENU/ABOUTUS1_MENU/INSTITUTIONSAPPARENTEES1_MENU/HOGEGEZONDHEIDSRAAD1_MENU/ADVIEZENENAANBEVELINGEN1_MENU/ADVIEZENENAANBEVELINGEN1_DOCS/CSH7145-2_RECOMMANDATIONS_NUTRITIONNELLES_2006_FR.PDF

Devriese S, Huybrechts I, Moreau M, Van Oyen H (Institut Scientifique de la Santé Publique, section épidémiologie). Enquête de consommation alimentaire belge, 2004. 
REF:  D/2006/2505/15, 2006
http://www.iph.fgov.be/epidemio/epifr/foodfr/food04fr/food53fr.pdf

Juliano B.O. Le riz dans la nutrition humaine. Archives de documents de la FAO, (Collection FAO: Alimentation et nutrition n° 26),1994.
ISBN 92-5-203149-9
http://www.fao.org/docrep/t0567f/t0567f00.htm#Contents
Consulté en février 2009

Plan national nutrition santé belge, guide général, 2005
https://portal.health.fgov.be/pls/portal/docs/PAGE/INTERNET_PG/HOMEPAGE_MENU/MIJNGEZONDHEID1_MENU/PRODUITSDECONSOMMATION1_MENU/ALIMENTATION1_MENU/ALIMENTATION1_DOCS/TEXTE%20SCIENTIFIQUE%20PNNS_0.PDF
 

Google

Web
H&F.be